Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul - Mai 2014
L’échafaudage extérieur est maintenant terminé, il fait le tour de l’église et monte jusqu’au sommet du clocher, un peu plus haut même, pour donner accès au paratonnerre qui surplombe la croix et le coq…
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Vous avez pu le constater, le mois de mai est arrivé et notre église s’est revêtue d’une belle robe blanche. Cette « robe » constitue une protection pour contenir les projections provoquées par le nettoyage mécanique de la pierre.
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En parallèle de ces travaux préparatoires, les types de tuiles et de pierres qui remplaceront celles en mauvais état ont été choisis.
L’entreprise Payeux, responsable de l’échafaudage, de la maçonnerie et des pierres, est présente depuis le début du chantier. Elle a été rejointe récemment par les sociétés « Les Métiers du Bois » et « La Louisiane » respectivement chargées des charpentes et de la couverture, qui commencent leurs activités.
La restauration proprement dite a commencé par le clocher avec la suppression des bastaings et des cerclages qui assuraient la cohésion de la partie supérieure de la flèche.
Ensuite les pierres à remplacer ont été repérées, certaines sont déjà déposées
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Puis un nettoyage à l’eau sous pression permet aux pierres de retrouver leur teinte d’origine…
Vient ensuite un brossage des joints pour éliminer les parties friables et la reconstitution des nouveaux joints.
Pendant ce temps l’étude de la dépose du paratonnerre est en cours, l’objectif étant de rénover le circuit électrique et la tenue mécanique. Les problèmes de sécurité des personnes en cas d’orage est un élément important dans le démontage de cet équipement qui va de pair avec la mise à la terre de l’échafaudage.
Malgré l’impact d’une balle qui l’a transpercé, le coq est resté en bon état. Tout comme la croix, ils vont être déposés, pour faire l’objet d’une restauration.
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La partie basse du clocher avec les 4 pyramidions est plus abîmée que la partie haute, en partie due aux eaux de ruissellement, à un arbuste qui a poussé entre les pierres ainsi qu’aux désordres de structure du clocher. Elle demandera un travail de restauration plus important.
La façade nord de l’église a beaucoup souffert. Contrairement à la façade sud (côté presbytère) aucun système de récupération d’eau n’existe et le mur ainsi que les fondations ont subi des dégradations importantes.
Une reprise des fondations sera nécessaire, en particulier dans la partie nord-est du bâtiment.
Les premiers piquages ont été réalisés sur les joints du mur. Ils laissent apparaître des zones où un parement de mauvaise qualité a permis à l’eau de stagner au sein même du mur. Pour assainir le mur et éviter de nouvelles entrées d’eau, ces joints devront être complètement supprimés avec le remplacement des pierres très dégradées.
Cette dégradation du bâtiment ainsi que la dernière restauration de la façade est (côté Rue Pierre Brossolette) est certainement à l’origine de déformations importantes de la grande rosace.
Avec la commission d’art sacré du diocèse de Pontoise, un document a été établi pour définir les souhaits de la paroisse pour la restauration intérieure de l’église. Ce document a été diffusé et une rencontre avec les représentants de la Direction Régionale des Affaires Culturelles en charge des monuments historiques se tiendra prochainement pour obtenir leur avis et leur accord sur les restaurations proposées.
Au fur et à mesure des visites, un certain nombre de curiosités apparaissent, parfois un peu par hasard…
Par exemple des cales de chêne retrouvées intercalées entre les joints et qui permettaient de positionner correctement les pierres avant leur scellement |
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Ou des tailles de pierres volontairement irrégulières pour rattraper un niveau horizontal (en partie médiane de la flèche du clocher) |
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Ou encore le dessin de la façade de l’église, gravée dans le mur sud, à portée de vue de tout le monde |
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