Restauration de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul
Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul - Janvier 2015
En ce début d’année l’église commence à se dévoiler et plusieurs aspects de sa restauration apparaissent concrètement …
Depuis quelques semaines le clocher et la toiture de la nef principale étaient bien visibles, en particulier en arrivant de la Place de la Libération. Ces derniers jours ce sont des échafaudages et des filets de protection qui commencent à être démontés. La façade Nord, celle qui avait été le plus endommagée par les intempéries, est la première qui apparaît dans son ensemble, la façade Est n’est pas complètement terminée mais une partie est maintenant visible depuis la rue Pierre Brossolette. La façade occidentale sera la suivante à se révéler. La dernière sera la façade Sud.
Du côté Nord, le démontage de l’échafaudage a commencé dès que les derniers travaux de couverture ont été terminés : ils consistaient à faire la liaison entre la toiture de la nef latérale et celle du chœur.
La surface libérée par l’échafaudage va permettre le début des travaux d’assainissement : écoulement des eaux de pluie (depuis les superbes gouttières en cuivre) et drainage au pied de la façade ; ainsi que des essais d’éclairage extérieur.
La façade Est avait été restaurée par M. LABLAUDE en 1983, elle a nécessité moins de travaux à l’occasion de cette restauration. Les travaux les plus importants sont situés du côté du pignon avec la façade Sud (mitoyen des habitations voisines) en liaison avec la couverture du chœur qui était la plus abîmée. Il reste un enduit à réaliser sur les parties hautes de la façade et de la tour d’accès au clocher.
La façade occidentale a fait l’objet de multiples travaux impliquant les entreprises principales : remplacement de pierres, reprise de joints, protection de la rosace, protection des ouvertures et remplacement du volet sous les combles, protection en feuilles de plomb sur les rampants…
Les dernières finitions sont en cours, le filet de protection a été en partie déposé et le démontage de l’échafaudage a commencé.
Pour les travaux de couverture, après la fin de la toiture côté Nord, le mois de janvier a été consacré à celle du bas-côté côté Sud. La nef latérale est terminée mais la couverture du chœur ne l’est pas encore. Des travaux importants ont été nécessaires dans cette partie très ancienne : une nouvelle poutre maîtresse de soutien de la charpente (entrait) a été posée et toute la charpente a été reprise pour s’affranchir des différences d’alignement et d’altitude entre le chœur et l’église.
Toutes les sculptures entre les toitures des nefs principale et latérale ont été restaurées, le solin de la nef latérale est réalisé en feuille de plomb.
L’ensemble des travaux de couverture doit être terminé mi février.
Sur la façade Sud, le travail des pierres est terminé, il reste la restauration des sculptures qui est en cours mais que la température ralentit.
Dans le clocher, les derniers travaux de menuiserie touchent à leurs fins avec la fixation des échelles intérieures.
A l’intérieur, l’augmentation des spécialités travaillant simultanément demande une grande coordination pour le respect des délais.
Les enduits sur les murs sont terminés et les fissures en partie haute ont toutes été reprises.
Le revêtement du sol a été cassé et le niveau a été abaissé pour permettre de couler la chape de propreté (prévu le 13 janvier).
Avant cela, un treillis métallique sera posé sur toute la surface du sol. C’est sur cette première chape que reposera le système de chauffage par le sol.
Les gaines des câbles électriques (éclairage et prise de courant) seront fixées au treillis.
L’emplacement des équipements électriques a été passé en revue, un dernier rendez-vous est prévu avec l’éclairagiste mi février avant la fin des travaux de câblage.
L’ancienne chaudière à fioul située dans le sous-sol du chœur a été démontée et évacuée. La cheminée a été supprimée. Les anciens conduits d’air chaud souterrains permettront le passage des câbles électriques depuis la sacristie.
La restauration des éléments intérieurs (autels, statues, chemin de croix, tableaux) a fait l’objet d’un marché spécifique. Courant janvier le restaurateur a été choisi avec l’avis de la conservatrice des monuments historiques.
Une nouvelle allée pour les personnes à mobilité réduite (PMR) est à l’étude. Elle remplacera l’allée actuelle qui mène à la porte latérale. Son niveau sera plus bas et ne comportera plus de marche entre le trottoir et le sol de l’église. Un accès sera prévu depuis cette nouvelle allée vers le presbytère et vers les habitations au fond du passage. L’éclairage sera adapté à ce nouveau passage.
Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul - Novembre-Décembre 2014
L’année 2014 se termine et cela fait déjà 10 mois que les équipes sont présentes et travaillent à la restauration de l’église. Avec de la pluie et du vent, la météo de ces deux derniers mois n’a pas été favorable pour les ouvriers qui travaillent à l’extérieur, en particulier sur la toiture, mais la température, restée assez élevée, n’a pas entraîné de ralentissement des travaux.
L’enchaînement des tâches réalisées par les métiers différents devient le problème majeur pour respecter le planning. Par exemple, pour l’extérieur, l’échafaudage qui permettait d’accéder au clocher et à la nef centrale reposait sur les nefs latérales. Son démontage pour accéder aux nefs latérales n’a pu commencer que quand les travaux sur les parties les plus hautes de l’église ont été terminés pour l’ensemble des métiers : pierre, charpente, couverture, restauration. La réparation des toitures passe par plusieurs phases : en premier la dépose des tuiles anciennes, puis ensuite l’expertise des charpentes qui va permettre de déterminer les bois nécessaires à sa réparation, puis la réparation de la charpente elle-même, et enfin le travail de couverture : tuiles, faîtages, protection des murs pignons et réalisation des écoulements d’eau. Pour gagner du temps, le travail sur les toitures des nefs latérales a été découpé en trois parties : de la façade occidentale jusqu’au clocher, au pied du clocher, et au-dessus du chœur. Les travaux de chacune de ces parties est alors possible dès que l’échafaudage qui la surplombe est démonté.
Le même genre de problème va encore se produire dans les mois qui viennent avec la partie basse de l’échafaudage. Son installation bloque plusieurs activités : les travaux d’assainissement et de drainage au pied des murs extérieurs de l’église, la réalisation du nouvel accès latéral ainsi que les travaux d’éclairage extérieur.
Pour l’intérieur, on retrouve les mêmes problèmes de coordination entre les métiers : ceux qui ont besoin d’accéder aux parties hautes : restauration, vitraux, pierres, et ceux qui ont en charge les parties basses, avec comme première tâche la démolition du sol actuel, qui ne permettrait plus l’installation d’un échafaudage indispensable aux premiers. Et le retard dans les travaux du sol repousse l’intervention de l’électricien chargé des câbles électriques enterrés…
Cet enchaînement des métiers et quelques travaux supplémentaires, découverts au moment des interventions, sont des risques pour l’objectif de date de réouverture !
A l’extérieur les travaux des pierres ont continué sans surprise : les façades nord et est sont quasiment terminées, la façade occidentale touche à sa fin :
La façade sud, comportant plus de sculptures, nécessite encore l’intervention du restaurateur :
Le 18 novembre, après une belle opération de levage, les deux gargouilles nouvellement sculptées ont trouvé leur place au pied du clocher. Après leur pose par les « pierreux », elles sont passées entre les mains des couvreurs pour recevoir une protection de plomb dans la partie écoulement.
Pour la toiture, la nef principale est terminée. La nef latérale nord est terminée pour la partie façade occidentale jusqu’au clocher et la partie au dessus du chœur, la partie au pied du clocher est en cours de réalisation :
Pour la nef latérale sud, les charpentes ont été reprises pour la partie principale et au-dessus du chœur, la partie au pied du clocher n’a pas encore été découverte : elle supporte encore la dernière partie de l’échafaudage qui mène au pied du clocher :
A l’intérieur Le nettoyage des voûtes est terminé, il a mis en évidence toutes les fissures qui ont été reprises :
Des essais de teinte et de nature des enduits pour les murs ont été présentés le 10 décembre à Mme AYMARD, conservatrice régionale des monuments historiques.
Ses choix ont été de ne laisser aucune pierre apparente et de ne pas réaliser les faux joints en peinture sur les nouveaux enduits. Des badigeons de même teinte que les enduits seront réalisés sur les pierres de la 1ère travée nord (les seules apparentes), derrière les fonts baptismaux.
Mi-décembre, la casse du sol a débuté. Elle devrait être terminée la première semaine de janvier.
Pas (trop) de surprises en commençant ces travaux : quelques traces d’ossements anciens et une pierre qui était au sol et qui, une fois retournée, présente le dessin sculpté de la façade de l’église et des inscriptions en vieux français. Cette pierre sera restaurée et mise en valeur comme les pierres tombales (mur de la 1ère nef nord)
Tous les éléments intérieurs de l’église (autels, statues, chemin de croix, tableaux) ont fait l’objet d’un marché spécifique avec une clause de délai correspondant à la réouverture de l’église.
Mme AYMARD donnera un avis sur les propositions reçues, le choix sera réalisé par l’architecte. Les propositions finales d’éclairage intérieur et de sonorisation ont été remises à l’architecte. Il reste à vérifier qu’elles correspondent bien à nos dernières demandes.
Le 19 décembre, un point a été réalisé avec le Député-Maire pour passer en revue l’ensemble des points relatifs au projet de restauration de l’église.
Joyeux Noël à tous !
Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul - Septembre-Octobre 2014
Depuis le mois de septembre, toutes les entreprises ont repris leurs activités et les travaux se poursuivent en restant conformes au planning.
En 2 mois, l’intérieur de l’église, qui n’avait fait l’objet que de préparations, a beaucoup changé.
Les travaux intérieurs de l’église devaient être réalisés à l’aide d’un échafaudage construit sur toute la surface de l’église. Cet échafaudage devait permettre à tous les spécialistes d’assurer le nettoyage et les travaux sur les parties hautes. Le phasage initial de ces travaux prévoyait en premier lieu la casse du sol afin de construire une dalle de béton pour installer l’échafaudage.
Il était également prévu que le nettoyage soit réalisé manuellement en tamponnant les éléments avec une compresse imbibée d’un produit de nettoyage. Après examen détaillé de l’état des voûtes, un nettoyage par micro‑gommage,a été proposé. Cette méthode, beaucoup plus rapide, consiste à projeter une poudre fine sous pression. Un essai ayant montré son efficacité, la décision a été prise de poursuivre le nettoyage des voûtes et des piliers par cette méthode.
Par ailleurs, l’état du sol de l’église a été jugé suffisamment sain pour utiliser une nacelle sur roues à la place de l’échafaudage (seuls 2 échafaudages roulants ont été utilisés en complément de la nacelle).
Des gains de temps importants ont donc été obtenus grâce à la méthode de nettoyage d’une part et en ne construisant pas l’échafaudage d’autre part.
S’il est très efficace pour le nettoyage, le micro‑gommage est aussi générateur de beaucoup de poussière et il a été nécessaire de renforcer la protection de l’orgue déjà réalisée. Pour éviter au maximum des entrées de poussière, une enveloppe étanche a été construite et l’ensemble a été mis sous pression.
Fin octobre, le nettoyage des voûtes est maintenant terminé : l’enduit a retrouvé un ton clair et les faux joints, représentés par des filets de peinture,seront conservés sans nécessité de reprise.
Seuls les blasons situés à la croisée des ogives subiront un nettoyage (compresse) et une restauration de peinture.
Les sculptures situées en haut des colonnes feront également l’objet d’un nettoyage à la compresse.
En parallèle du nettoyage des voûtes, les enduits de plâtre qui recouvraient les murs ont été enlevés. Ce décapage a permis d’expertiser les pierres et de vérifier la profondeur de certaines fissures. Le mur de la 1ère travée nord (le plus proche des fonts baptismaux) était le seul à ne pas être recouvert d’enduit dans sa partie basse et on pouvait voir les vraies pierres, contrairement aux autres murs, sur lesquels de faux joints étaient peints sur l’enduit pour simuler un appareillage de pierres.
Une fois les réparations faites, les murs seront recouverts d’un nouvel enduit dont la constitution et la couleur doivent être déterminés (essais en cours)
Pour les autres éléments intérieurs de l’église (autels, statues, chemin de croix, tableaux), les procédures de leur restauration sont en cours de finalisation.
La proposition initiale pour l’éclairage intérieur avait comme objectif principal une mise en valeur de l’architecture. De nouvelles dispositions,plus efficaces pour les parties basses, ont été étudiées pour répondre à tous les besoins.
La sonorisation a également fait l’objet d’une nouvelle étude pour éviter la pose de haut‑parleurs et le passage de câbles sur les piliers.
Les fauteuils de présidence, dont la création a été confiée à Jean-Claude BOIZARD, sont en cours de réalisation. Ils reprendront les formes de l’autel en bois que Jean-Claude a déjà réalisé.
À l’extérieur, les deux dernières façades ont été mises en chantier. Les façades nord (Place Roger‑Camberlyn) et est (Rue Pierre‑Brossolette) sont pratiquement terminées : seules quelques pierres sont encore à remplacer et des joints à réaliser en partie basse.
La façade ouest (façade principale) était moins touchée par l’humidité mais le grand nombre d’éléments de décor à restaurer entraînent un volume de travail important.
Les travaux de la façade sud (côté presbytère) ont été les derniers commencés.Le remplacement des pierres et la réfection des joints avancent rapidement. Par contre les éléments sculptés en partie haute font l’objet de restauration à la compresse qui prend du temps.
À l’intérieur du clocher, les éléments en bois du beffroi ont été restaurés
Pendant le mois d’octobre, les cloches ont fait l’objet de plusieurs opérations :
- un ressuage, pour vérifier qu’aucune fissure, même invisible à l’œil, ne les affecte
- le montage de nouveaux moutons, ces pièces en bois qui permettent l’équilibrage de la cloche pendant ses volées
- le remplacement de leur battant
- et enfin un nettoyage extérieur
Les abat-sons et leur protection par des feuilles de plomb sont terminés.
Les travaux extérieurs les plus visibles de ces 2 derniers mois touchent à la couverture. Celle de la nef centrale est terminée. Pour le côté nord qui a fait l’objet d’une restauration en 1983, des tuiles en bon état ont été conservées et replacées en complément des tuiles neuves. Le côté sud est réalisé uniquement avec des tuiles neuves.
Toutes les bordures et les protections des pignons sont réalisées en feuilles de cuivre ou en feuilles de plomb.
Les travaux sur les couvertures des nefs latérales n’ont pu commencer qu’après la fin des travaux de la nef centrale et le démontage de l’échafaudage qui permettait d’y accéder.Après le démontage des tuiles anciennes et l’expertise des charpentes, leurs réparations sont en cours. Les travaux de couverture proprement dits commenceront ensuite.
À la base du clocher, les deux gargouilles doivent être remplacées. Les nouvelles sont déjà sculptées mais leur montage nécessitera un moyen de levage spécial, en particulier pour celle du côté sud qui devra certainement passer par-dessus la toiture du chœur.
Les travaux de couverture du chœur viennent de commencer. Ils représentent un travail important car les charpentes sont très anciennes et sans doute à refaire complètement ainsi que les murs qui supportent les éléments de charpente. L’alignement différent du chœur par rapport à l’axe de l’église complique également la reconstruction de cette toiture.
Un nouvel éclairage extérieur de l’église est prévu. Les premiers essais seront réalisés après la dépose d’une partie de l’échafaudage de la façade nord. Cet éclairage,qui intégrera l’illumination du clocher,sera basé sur des éléments RGB (trois couleurs de base) qui permettront de choisir la couleur de l’illumination.
Le démontage de l’échafaudage côté nord permettra de réaliser le drainage et l’évacuation des eaux de pluie dont l’absence est à l’origine des nombreux problèmes qui ont affecté la façade nord.
Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul - Août 2014
Le mois d’août se termine et pour beaucoup c’est le signe de la rentrée…
Pour la restauration de l’église c’est une nouvelle étape qui démarre avec les travaux d’intérieur.
Comme il avait été demandé par le Maire, la ville de Sarcelles a suivi les directives nationales pour commémorer le centenaire de la guerre 1914-1918 : à 16h00 le 1er août la cloche de l’église a sonné le tocsin pendant 3 minutes. Après cette sonnerie, les cloches ont été définitivement arrêtées jusqu’à la fin des travaux.
Le déménagement de l’église s’est déroulé comme prévu fin juillet.
À l’extérieur, le clocher étant terminé, l’échafaudage a été démonté et tout le monde peut maintenant admirer le coq et la croix restaurés ainsi que la flèche, beaucoup plus claire, et les pyramidions.
Sur les murs extérieurs, les travaux de la pierre se poursuivent : les façades est et nord (la plus abimée) sont pratiquement terminées. Ceux de la façade ouest (la façade principale) débutent avec le nettoyage des pierres, la réfection des joints, et le repérage des pierres qui devront être remplacées.
C’est aussi le cas pour les travaux de couverture : la réfection de la charpente (chevrons et pannes) étant terminée, les activités liées à la couverture débutent avec la pose de nouveaux liteaux qui vont supporter les tuiles (après une première pose, plusieurs éléments ont dû être repris à la demande de l’architecte). Les tuiles du côté nord ont été remplacées en 1983, et certaines d’entre elles étaient encore en bon état. Aussi, la décision d’en conserver a été prise par l’architecte en accord avec la conservatrice régionale des monuments historique.
Des protections en plomb ont été utilisées à la base des pyramidions pour les protéger des infiltrations d’eau, les mêmes protections seront utilisées sur les pignons et sur toutes les bordures en pierre.
Des protections du même type sont en cours de définition pour habiller les nouveaux abat-sons du clocher.
À l’intérieur de l’église, après avoir déposé les parements en bois des bas-côtés qui vont être restaurés, les murs ont été piochés afin d’enlever les enduits de plâtre. Comme à l’extérieur, les éléments les plus abimés seront remplacés et les joins seront repris.
Toutes les pierres tombales seront déposées pour être restaurées. Le projet est de les réunir sur un mur pour une meilleure mise en valeur.
Contrairement à ce qui était prévu et compte tenu du bon état du sol, l’échafaudage intérieur complet sera monté après le nettoyage des murs et plafonds intérieurs qui sera réalisé avec une nacelle. Le sol ne sera cassé qu’après ce nettoyage.
Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul - Juillet 2014
À l’origine des travaux de restauration de l’église, les priorités étaient de rendre au bâtiment son caractère et de corriger les désordres importants apparus au cours des années : dégradations dues aux intempéries, couverture, charpente, structure du clocher... C’est sur ces points que le marché a été passé et pour lesquels sont destinés les travaux réalisés depuis le début de l’année.
Début juillet, un point d’avancement avec le maire a été organisé pour décider du calendrier de fermeture de l’église et du transfert vers la nouvelle salle destinée aux différents offices. À cette occasion, la restauration des éléments intérieurs (autels, chemin de croix, peintures, pierres tombales) qui n’était pas incluse au marché a été évoquée. Ces travaux seront bien réalisés, même si les délais de réalisation ne correspondront peut-être pas exactement avec ceux de l’église elle-même.
Depuis juin, pas de nouvelles activités mais la poursuite de celles commencées :
Pour les pierres, les travaux se poursuivent sur la façade nord, la plus abîmée. Un grand nombre de pierres doit être remplacé, et plusieurs contreforts doivent être repris en intégralité.
Avant Après
Comme pour toutes les pierres remplacées, un poseur scelle tout d’abord la nouvelle pierre à son emplacement, puis, quand le scellement est pris, un tailleur ajuste la pierre à la géométrie des pierres voisines.
Le clocher est complètement terminé, les écoulements d’eau sont maintenant dirigés et ne risquent plus de s’infiltrer et d’être à l’origine des dommages rencontrés jusqu’à présent.
Avant Après
Le démontage de l’échafaudage qui entoure la flèche va donc pouvoir débuter début août.
Après la dépose des tuiles de la nef centrale qui a permis d’expertiser la charpente, les travaux sur ses éléments se poursuivent. De nouveaux chevrons ont été mis en place pour augmenter l’appui des pannes. Les pièces en bois les plus endommagées ont été remplacées ou renforcées.
Le volet installé sur la façade ouest, au-dessus du portail principal va être nettoyé et remonté sur ses gonds.
Dans le cadre des célébrations du centenaire de la guerre 1914-1918, la ville de Sarcelles a suivi les directives nationales pour commémorer l’événement. C’est donc à 16h00 le 1er août que la cloche a tinté 180 fois pendant 3 minutes.
Cette sonnerie a pris un tour particulier dans notre église puisqu’elle a également sonné l’arrêt des cloches jusqu’à la fin des travaux de restauration.
Conformément au calendrier décidé en début de mois avec les services de la ville et les sociétés travaillant à l’église et à la nouvelle salle, le déménagement des chaises, des objets liturgiques et de l’équipement de sonorisation depuis l’église jusqu’à la salle s’est déroulé du 17 au 19 juillet. Le 13 juillet, le Père Roberto a célébré la dernière messe à l’église et le dimanche suivant, 20 juillet, le Père René a « inauguré » la nouvelle salle en y célébrant la 1ère messe.
Après échange avec le maire, aucune objection n’est venue de sa part pour donner un nom à la nouvelle salle. L’enquête n’a pas donné beaucoup de propositions… mais « La crèche » a fait l’unanimité et désignera notre salle jusqu’à notre retour à l’église.